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Electronique

Directives européennes (WEEE et RoHS)

En 2002, l'Union européenne (« UE ») a publié deux directives portant sur la gestion des équipements électroniques usagés. Selon la directive sur les équipements électriques et électroniques usagés (« WEEE » ou Waste Electrical and Electronic Equipment Directive), les fabricants et importateurs de dispositifs électroniques doivent, à partir du mois d'août 2005, reprendre les produits en fin de vie et se charger de leur recyclage et de la gestion des déchets. Les sociétés doivent prévoir, soit séparément soit collectivement, la collecte et l'élimination des produits contenant des équipements électriques et électroniques usagés et ceci en dehors du système de gestion des déchets municipaux. La directive portant sur la limitation de certaines substances dangereuses (« RoHS » ou Restriction of Certain Hazardous Substances Directive) interdit l'emploi de ces substances dans les produits électriques et électroniques après juillet 2006. Pour assurer leur conformité avec la directive RoHS , chaque société doit évaluer ses processus de fabrication ou d'approvisionnement et éliminer progressivement et dans la mesure du possible les substances interdites.

Même s'il reste des incertitudes concernant la mise en application des directives WEEE et RoHS , MARKEM continue à surveiller les progrès et son but est de les respecter intégralement. MARKEM cherchera à faciliter l'élimination de ses produits conformément à la directive WEEE . Par ailleurs, lorsque cela est possible sur le plan commercial, MARKEM prévoit de travailler avec ses fournisseurs pour réduire ou éliminer les substances dangereuses, comme l'exige la directive RoHS .

MARKEM poursuit son engagement en faveur de l'environnement : en particulier, la société a satisfait aux exigences de la CONEG (Coalition des gouverneurs de la Nouvelle Angleterre ou Coalition of New England Governors) il y a plus de 10 ans, a reformulé ses encres pour éliminer les pigments contenant, entre autres, des métaux lourds et a été désignée récemment comme partenaire vert agréé de Sony (Sony Green Partner).



Ces deux directives au format PDF sont téléchargeables ci-dessous :

WEEE directive
RoHS directive


Mes remerciements à MARKEM

La soudure à l'étain a du plomb dans l'aile

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On en parle déjà depuis quelques temps, la soudure à l'étain telle qu'on la connait devrait disparaître. Utilisée couramment pour le brasage des composants en électronique lors des fabrications en cours de technologie, nous sommes donc directement concernés par cet événement.

La soudure bientôt au bout du rouleau ?

En fait, ce qui est reproché à cet alliage, c'est la présence du plomb dans sa constitution et les problèmes de pollution qui en résultent lorsque de vieilles cartes électroniques sont abandonnées dans les très nombreux produits que nous utilisons et qui ne passent hélas pas tous par tri et le recyclage. Abandonnée dans la nature, la soudure peut se décomposer plus ou moins rapidement sous l'effet d'acides contenus dans le sol ou provenant des eaux de pluie et venir polluer la nappe phréatique. C'est donc pour éviter ce phénomène que des mesures ont été prises au niveau européen comme dans d'autres parties du monde. Ce sont les directives RoHS qui condamnent ainsi notre petit fil mou que nos élèves ont parfois tant de plaisir à "mettre en boulettes" quand le prof a le dos tourné. En fait la directive ne concerne pas que le plomb, elle concerne aussi d'autres polluants tels que le mercure, le cadmium, le chrome hexavalent et quelques autres. De même, elle n'interdit pas totalement l'usage de ces métaux, elle préconise seulement des seuils maxi à ne pas franchir dans leur utilisation. Le problème de notre soudure, c'est que le pourcentage de plomb admis par la directive RoHS est bien trop faible pour permettre le brasage. Voici quelques sites qui vous apporteront des informations complémentaires sur le sujet :

puce.gifDe son côté MARKEM donne les repères historiques de la publication en Europe des directives RoHS et WEEE .
puce.gifE.T.A (Professionnel de la sécurité) propose un article sur la directive européenne.
puce.gifElectronique International annonce que trop d'entreprises ne sont pas prêtes à passer au sans plomb.

Quelles sont les alternatives ?

Il en existe plusieurs, d'une part, les "CMS" (composants montés en surface) sont de plus en plus utilisés, ceci dit, cela ne supprime pas totalement les brasage car il reste encore des câbles ou bandeaux ou nappes à fixer sur les cartes. Une deuxième alternative est l'arrivée de soudure sans plomb mais pour l'instant, trois problèmes sont signalés : ce procédé est plus coûteux, il faut chauffer davantage (risque pour les composants les plus fragiles) et la soudure serait plus délicate à réaliser, c'est en tous cas ce que l'on peut lire sur le site de SOLDERTEC . La société KESTER présente des solutions sans plomb et en dresse quelques caractéristiques. MBO présente aussi quelques solutions de brasage.

Des enjeux économiques ?

C'est possible dans le contexte actuel. Il faut savoir par exemple que la société MITI (Japon) avait décidé qu'aucun de ses produits n'auraient contenu de plomb dès 2001/02. Je ne sais pas s'ils y sont parvenus mais on peut très bien imaginer qu'une entreprise, voire qu'un pays tire profit de sa technologie plus respectueuse de l'environnement pour en faire un argument de vente et on peut aussi imaginer que l'avancée de nouvelles méthodes de production entre les mains de sociétés économiquement puissantes puisse à terme conduire à l'interdiction de vente de produits ne respectant pas les directives.

Et la technologie dans tout cela ?

Pour l'instant, je n'ai pas trouvé de produits alternatifs proposés par nos fournisseurs habituels. CIF propose des équipements pour la fabrication de carte de circuits imprimés et l'implantation de composants CMS mais ces équipments restent encore onéreux et ne sont pas très présents dans les collèges. Une chose parait évidente cependant, la technologie n'échappera pas à la règle pour au moins deux raisons. La première est liée au fait qu'on ne peut pas faire une éducation technologique de qualité préconisant des méthodes de production respectueuses de l'environnement si dans la pratique nous utilisons des produits reconnus pour leur nocivité et devenus interdits, il y va de notre crédibilité. La deuxième repose tout simplement sur des possibilités d'approvisionnement, si les rouleaux de soudure que nous utilisons actuellement ne sont plus proposés par nos fournisseurs et disparaissent des catalogues, nous serons contraints à faire sans.


Ces deux directives au format PDF sont téléchargeables ci-dessous :
WEEE directive
RoHS directive


Article de : Emmanuel LE CLAINCHE
( avec mes vifs remerciements ... )

Souder sans plomb et filtrer les poussières fines

HV2 04 [150x215px]La directive européenne RoHS interdit l'utilisation de plomb pour souder, mais la suppression du plomb ne signifie pas pour autant que le soudage ne dégage plus de substances néfastes. Les fondants restent la source de dangers possibles. Or la soudure sans plomb, au lieu d'en contenir moins que la soudure au plomb, en contient plus ! Les températures de soudage plus élevées entraînent en outre une évaporation plus forte. La vapeur de soudage contient non seulement de l'hydrogène et des acides, mais aussi du formaldéhyde et des poussières fines. Celles-ci se composent de particules assez petites pour pénétrer dans les poumons et qui, en plus, contiennent des particules de fondants, principalement de résines naturelles ou synthétiques, d'acides et d'activateurs à base d'halogène tels que l'acide adipique ou succinique.

C'est la raison pour laquelle de nombreux employeurs prennent des initiatives pour offrir à leur personnel un poste de travail sans danger pour la santé » explique Holger Engelbrecht, directeur des produits du distributeur reichelt elektronik et spécialiste des techniques de soudage. Cette évolution est confirmée par la demande soutenue de techniques d'aspiration des vapeurs de soudage. « L'aspiration des vapeurs de soudage avec des systèmes à plusieurs filtres de classes différentes est efficace contre les vapeurs désagréables et les poussières fines dangereuses » explique Engelbrecht. Pour l'instant, l'utilisation de ces filtres n'est pas imposée par la loi, mais recommandée par les associations professionnelles.

Les aspirateurs professionnels Xytronic présentent un rapport qualité-prix excellent. La vitesse de rotation du ventilateur est variable; il peut aspirer et filtrer sur un ou deux postes de travail simultanément (350 m3/h). Le puissant moteur de la pompe ne demande aucun entretien. Les trémies sont reliées par un flexible de 250 cm de long et de 75 mm de diamètre à l'unité de base compacte qui se range sous le poste de travail. Le niveau sonore est inférieur à 50 dB.
Le système à 3 filtres faciles à manipuler (avant-filtre, filtre Hepa et filtre à charbons actifs) retient les substances toxiques et les poussières fines.

Pour l'usage intermittent et les particuliers, reichelt elektronik propose des solutions efficaces qui contribuent contribuer à réduire sensiblement les vapeurs de soudage problématiques. L'aspirateur de vapeurs de soudage Xytronic 426 DLX également doté d'un filtre à charbons actifs, a un débit de 120 m3/h.

Sources :
link.gifElektor - Souder sans plomb et filtrer les poussières fines
link.gifReichelt elektronik - Les systèmes d'aspiration Xytronic

Entrée en vigueur de l'interdiction...

Environnement : entrée en vigueur de l'interdiction, au niveau de l'UE, des substances dangereuses dans le matériel électrique et électronique

drapeau europeen

À compter du 1er juillet, certaines substances dangereuses constituant une menace pour la santé humaine et l'environnement seront interdites dans toute une série de produits électriques et électroniques commercialisés dans l'Union européenne. Les substances concernées (six métaux lourds et retardateurs de flamme bromés) sont interdites car elles présentent un risque direct pour la santé des travailleurs lors du recyclage des déchets électriques et électroniques, et qu'elles peuvent être libérées dans l'environnement lorsque ces déchets sont incinérés ou mis en décharge. Les déchets électriques et électroniques sont le type de déchet dont le volume augmente le plus rapidement en Europe. Les fabricants ont eu plus de trois ans pour se préparer à  l'entrée en vigueur de l'interdiction, décidée en janvier 2003. Les pouvoirs publics de certains pays ont suivi avec un vif intérêt cette initiative de l'UE. La Chine, qui compte parmi les principaux producteurs d'équipements électriques et électroniques, a d'ailleurs indiqué son intention d'introduire des dispositions similaires l'an prochain.

«L'interdiction d'utiliser ces substances dangereuses dans une gamme étendue de produits électriques et électroniques présente un double avantage pour la santé et l'environnement», a déclaré M. Stavros Dimas, membre de la Commission responsable de l'environnement. «Elle nous permettra non seulement d'éliminer le risque inhérent à  ces substances, mais également d'accroître considérablement la quantité d'équipements usagés qui seront recyclés, en rendant le recyclage plus sûr et moins coûteux». Je me réjouis que la Chine se propose de suivre l'exemple de l'Europe et j'encourage les autres pays à  faire de même.»

Les six substances dangereuses interdites sont certains métaux lourds (le plomb, le cadmium, le mercure et le chrome hexavalent) et deux groupes de retardateurs de flamme bromés [les polybromobiphényles (PBB) et les polybromodiphényléthers (PBDE)].

Toutes ces substances portent gravement préjudice à  la santé humaine et à  l'environnement. Ainsi, le plomb et le mercure peuvent avoir des effets nocifs sur le cerveau et le système nerveux et sont particulièrement dangereux pour les femmes enceintes et les jeunes enfants. En outre, ils s'accumulent dans les organismes vivants et l'environnement. Les retardateurs de flamme bromés peuvent perturber la reproduction chez l'homme, être transformés dans l'organisme en composés hautement toxiques, et causer des tumeurs. Ils sont toxiques pour le milieu aquatique, où ils peuvent également s'accumuler et persister, au lieu de se décomposer en plusieurs sous-produits inoffensifs.

L'interdiction frappant certaines substances constitue la clé de voûte de la directive relative à  la limitation de l'utilisation de certaines substances dangereuses dans les équipements électriques et électroniques (RoHS)[1] adoptée par le Conseil et le Parlement européen en 2003, parallèlement à  la directive relative aux déchets d'équipements électriques et électroniques (WEEE)[2] , qu'elle complète.

Entrée en vigueur l'an dernier (voir IP/05/xx), la directive WEEE fixe pour chaque état membre des objectifs en matière de collecte des déchets électriques et électroniques, ainsi que de recyclage et de récupération d'énergie. En mettant fin à  l'utilisation des substances interdites, la directive RoHS contribuera à  garantir que les déchets électriques et électroniques soient démontés et recyclés en toute sécurité. Ainsi, le plomb a été très largement abandonné, pour la réalisation des soudures des circuits imprimés, au profit de matériaux plus sûrs, comme l'étain.

La gamme des équipements couverts par l'interdiction des substances dangereuses est très étendue et pourrait comprendre des milliers de produits consommant de l'électricité. Sont notamment concernés les petits et les gros appareils ménagers, les équipements informatiques et les équipements de télécommunications (dont les ordinateurs personnels), les outils électriques et électroniques, les jouets, le matériel d'éclairage, les distributeurs automatiques et les équipements de loisir et de sport.

Tous les états membres ont transposé la directive relative à  la limitation de l'utilisation de certaines substances dangereuses dans les équipements électriques et électroniques en droit national. L'industrie a participé activement à  sa mise en œuvre, et bon nombre d'entreprises ont commencé dès les années 1990 à  éliminer les substances dangereuses visées.

Tout comme les fabricants et les fournisseurs, les pouvoirs publics, dans le monde entier, manifestent un vif intérêt pour la directive relative à  la limitation de l'utilisation de certaines substances dangereuses dans les équipements électriques et électroniques. Il semblerait en effet que, comme la Chine, le Japon et la Corée du Sud aient l'intention de s'inspirer de la législation de l'UE.

Pour en savoir plus sur la directive WEEE et sur la directive RoHS, voir http://ec.europa.eu/environment/waste/weee_index.htm .


[1]Directive 2002/95/CE
[2]Directive 2002/96/CE

Cet article émane du site de EUROPA Rapid Press Releases

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